20 juil. 2014

kit "Pluie" / rain kit

Là encore, les conditions rencontrées sur le Camino de Santiago sont différentes de celles rencontrées habituellement.


Ici en novembre 2012, avec un sac de 20 litres, un Olmo 20, surmonté d'un sac étanche Sea to Summit de 4 litres. On aperçoit les gourdes sur les bretelles permettant un report de charge sur l'avant.



Sur le Camino, j'ai rencontré des pèlerins à l'automne qui avait passé 3 semaines consécutives sous la pluie. J'ai moi même expérimenté des pluies diluviennes pendant des journées complètes. En décembre en Espagne, il m'est arrivé d'avoir la pluie se transformant en couche de glace sur mon blouson. Aucun vêtement classique de randonnée ne résiste à ce traitement sur la durée. Je me souviens que lors de mes premiers Camino je rendais mes vestes à Décathlon car aucune ne me protégeait de la pluie.

Toutes ces particularités font qu'il faut traiter de façon particulière la protection contre la pluie. Certains pèlerins, notamment suisses,  font appel à des tenues en Gore Tex professionnel 3 couches qu'ils utilisent habituellement en montagne. La marque Mamut est excellente pour cela. Le problème de ce type de matériel est son coût initial (plusieurs  centaires d'euros), son poids (600 g et plus) et mon manque de respirabilité dans des conditions chaudes et pluvieuses.

D'autres pèlerins utilisent la cape ou pèlerine. L'avantage de ce matériel est qu'il est totalement imperméable et qu'il protège également le sac à dos de la pluie. Les 4 inconvénients c'est qu'il est assez difficile à mettre seul, qu'il a une grande prise au vent et qu'on attire tous les regards quand on traverse une ville (Cahors, Burgos, Pampelune etc) et que souvent ces capes ne sont pas respirantes (en gros la condensation de notre transpiration rend sa surface interne trempée).

Personnellement j'utilise un système triple:

1-Un parapluie. J'ai observé dans le pays basque et en Espagne que les bergers en utilisaient un pour se protéger des pluies fréquentes et du soleil. J'utilise le Le Dainty de la gamme Euroschirm de chez Arklight. 147 g. Il se porte à la ceinture toujours sur soi et permet de se protéger du soleil (il a une face aluminisée) et de la pluie.
2-Un coupe vent imperméable et respirant. J'utilise le haut du Frogg Toggs - Ensemble Dri Ducks Ultra Lite2 - de chez Arkight. 170 g pour 32€!
3-En dessous, j'utilise un coupe vent non étanche, le Marmot - Trail Wind Hoody de chez Arkligtht. 133g.

Je chemine en automne dès qu'il y a du vent ou que la température baisse en utilisant le coupe vent non étanche qui est très respirant. Il permet de porter un sac à dos sans transpirer. Si il  pleut légèrement j'utilise le parapluie fixé à ma ceinture. Dès qu'il pleut de façon soutenue, je passe le coupe vent imperméable et respirant que je passe sur mon coupe vent non étanche. Pour résumer cette triple combinaison me permet d'affontrer tous les types de pluie sur toutes les durées possibles, par temps chaud ou par temps très froid.

Pour les mains j'utilise des moufles imperméables et respirantes. J'utilise des surmoufles MP+ de chez Raidlight. 45 g. L'idée c'est que quand il pleut en continu, les gants classiques "thermiques", en laine, cuir ou synthétiques, finissent par être trempés. Avec des moufles imperméables et respirantes, on peut les utiliser seules quand il y a du vent ou de la pluie, ou combinées sur des gants simples en laine quand il fait froid.

Des guètres

J'utilise des Integrals Designes Event Shortie Gaiters de chez Arkligtht. Pour 70 g, ces guêtres protègent les chaussures basses de la boue et de la neige et de l'intrusion des petits cailloux. Elles sont en outre respirantes.

Options

Le pantalon de pluie. Il permet de se protéger du vent, de la pluie, de la neige et il permet aussi de s'asssoir sur les bancs trempés....

Mon équipement actuel, qui comprend un pantalon qui sèche très rapidement, me permet de m'en passer. J'ai essayé auparavant plusieurs modèles au fil de mes caminos, notamment un imper-respirant de chez Décathlon avec des fermetures éclairs sur le côté pour permettre de le mettre sans retirer les chaussures. Le pantalon de pluie me pose 2 problèmes: le poids du pantalon (plus de 600 g pour celui ci dessus) pour un usage limité en nombre d'utilisations sur l'ensemble du chemin et puis le fait que même s'il est imper-respirant j'ai rapidement trop chaud en marchant avec ce type de pantalon et je n'arrête pas de de voir le poser, même par temps froid et neigeux. L'année dernière j'ai utilisé le bas du pantalon du Frogg Toggs cité plus haut. Beaucoup plus léger (170 g) et très compressible il représente un bon compromis pour un coût très bas (l'ensemble du Frogg Toggs (haut et bas) coûte 32€!

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