20 juil. 2014

Comment savoir où on va sur le Camino ? How to avoid to get lost on the Camino

Avant mon premier chemin, j'ai lu pas mal de blogs ou d'articles d'anciens pélerins. J'ai été effrayé de certains récits (notamment celui de ce policier français qui perdu et épuisé, avait franchi les barrières de sécurité d'une autoroute puis les 4 voies pour retrouver le chemin). Donc la première fois que j'ai fait l'intégralité du chemin du Puy à Finistera, j'avais tout ce qui possible d'emmener:

  1.  GPS Garmin Dakota 20 avec toutes les cartes de France et d'Espagne
  2. Miam Miam Dodo France et Espagne
  3. Guide Michelin Camino Francès
  4. Topo guide du GR 65
Je n'avais aucune expérience de la randonnée non plus mais j'étais résolu à ne pas vivre ces récits effrayants.

Je fais le chemin en automne hiver et je ne peux compter sur les autres pèlerins ou les habitants pour trouver mon chemin. J'aide donc un peu la providence par un équipement approprié.

Aujourd'hui le Miam Miam Dodo me suffit amplement. Je le modifie en découpant les adresses qui m'intéressent et en les collants sur la carte à chaque page. Je photocopie ensuite le résultat final. Cela me permet de diviser le poids par 2.C'est vraiment la solution la plus légère et la plus complète que j'ai trouvé. J'ajouterai un plan des grandes villes traversées (Pampelune, Burgos, Léon, Cahors...) où parfois on peut un peu se perdre. Une petite boussole (à  condition de savoir s'en servir) m'est utile dans ces grandes villes pour ne pas partir sur le chemin... à l'envers.



Certaines années j'emporte encore mon GPS. Non plus allumé en permanence comme la première fois, mais en cas d'urgence. Cela m'a été utile une fois en Espagne, où, complètement perdus avec 2 montagnards suisses pourtant expérimentés en plein brouillard et de nuit, grâce à lui nous avons pu prendre les bonnes décisions. Cette solution est très onéreuse (mais j'utilise mon GPS pour mes randos partout en France maintenant) et ne constitue pas la panacée (il faut savoir lire une carte et utiliser un GPS).

Le marquage du GR 65 en France est bon (il s'améliore d'années en année) et celui en Espagne aussi.  

Si vous faites le chemin en groupe (à partir de 2...) il n'y a aucune difficulté pour rester sur le chemin, particulièrement aux périodes où il y a beaucoup de monde sur le Camino (printemps et jusqu'à fin septembre), il n'y a qu'à suivre le pèlerin devant vous! 

Pour les solo en automne/ hiver, c'est plus délicat. Il est facile de s'échapper dans ses pensées et de manquer une borne. Le truc c'est de ne jamais faire plus d'un kilomètre sans voir une marque. Si cela arrive faire demi tour jusqu'à la dernière bifurcation.

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